Exmar a publié de très bons résultats trimestriels. Proportionnellement, le cash-flow opérationnel est passé de 14,7 millions à 42,2 millions ( !). Le bénéfice d'exploitation est passé de 0,7 à 23,7 millions de dollars et le bénéfice net s'est élevé à 19,8 millions de dollars (0,35 $/action)...

Ces très bons résultats sont dus à la contribution de la division Shipping (23,8 millions de dollars de cash flow opérationnel contre 17,6 millions de dollars l'année dernière ; impact des tarifs élevés de transport de gaz GPL) et de la division Infrastructure (18,8 millions de dollars de cash flow opérationnel contre 0,6 million de dollars l'année dernière ; impact de la location du FSRU + de la location du méthanier Excalibur + bonne contribution des services d'ingénierie).

La meilleure preuve que des liquidités sont générées est la dette nette. Celle-ci est passée d'un excédent de 105,2 millions de dollars (fin 2022) à un excédent de 139,4 millions de dollars. Ce sont donc 34,2 millions de dollars qui ont été ajoutés à la banque. Avec des taux de transmission aussi élevés, cela représente une génération de trésorerie de plus de 100 millions de dollars d'une année sur l'autre. Sachant qu'Exmar dispose d'un excédent de trésorerie de plus de 400 millions de dollars, l'offre d'achat prévue par l'actionnaire principal Saverex (à 12,1 euros par action) est risible...

Par ailleurs, 5 % des actionnaires ont indiqué qu'ils n'accepteraient pas l'offre de Saverex. S'ils gardent les pieds sur terre, il faudra donc payer un prix plus élevé!

Notre fair value conservatrice reste à 17 euros/action. Tenez bon et n'acceptez pas l'offre si elle se présente. En coulisses, les pions sont mis en place pour obtenir une surenchère